Encerclé par la Guinée-Equatoriale, le Cameroun et le Congo, le Gabon est un état de l’Afrique équatoriale qui enchantera les amateurs de nature et de tourisme hors des sentiers battus. C’est avant tout un pays que l’on découvre pour l’immensité de sa forêt qui recouvre environ 80% de son territoire.
Sans surprise, le climat équatorial du Gabon, caractérisé par une grande chaleur et un taux d’humidité important, est favorable à ce type de végétation marquée par la présence de très grands arbres et d’essences variées à l’image de l’acajou et de l’okoumé. Sous l’impulsion de son président Omar Bongo, le pays a créé en septembre 2002 un réseau de 13 parcs nationaux afin de protéger les différents systèmes naturels de ces parcs : on y trouve des gorilles, des chimpanzés, des mandrills mais aussi des hippopotames. La réserve de Lopé, située au centre du Gabon et occupant une superficie de 500 000 hectares, peut ainsi donner un aperçu très exhaustif d’espèces variées, et notamment de mammifères en voie de disparition.
C’est aussi un pays que l’on visite en raison de ses lacs : située à proximité de Lambaréné, la région des lacs du Gabon, est délimitée entre les lacs du nord et les lacs du sud. Au cours de votre séjour, il vous faudra bien compter entre une demi-journée et une journée d’excursion pour venir à bout de l’ensemble de ces lacs, accessibles à l’aide de pirogues à moteur. Parmi ceux du nord, vous visiterez le DéguéUé, agrémenté de campements de pêche lors de la saison sèche. Il y aussi le lac Azingo, situé à la frontière de la réserve naturelle de Wonga-Wongué sans oublier le lac Gomé.
Côté sud, les lacs sont immenses à l’image du lac Evaro, demeure des populations à dominante myéné et où il vous sera possible d’apprécier les musiques et danses traditionnelles de ces peuples. Et si votre périple vous en laisse le temps et l’opportunité, vous pourrez découvrir en revenant du lac Evaro la mission protestante de Ngomo. Créée il y a plus de 100 ans cette mission fut abandonnée par les missionnaires lors de l’Indépendance du Gabon mais reste un lieu de souvenirs incontournable où vous pourrez notamment observer cinq édifices haut chacun de un étage et portant le nom de l’un des cinq continents.
Lors de votre séjour au Gabon, vous pourrez aussi vous rendre dans les principales villes du pays, en commençant par Libreville, sa capitale. Ville à la fois moderne et très onéreuse, Libreville peut s’enorgueillir de quelques monuments attractifs : les colonnes de l’Eglise Saint-Michel à N’kembo, comme l’immeuble du Musée national des arts et traditions, situé sur le boulevard du bord de mer et qui recouvre les masques traditionnelles du Gabon, méritent de figurer dans votre carnet de voyages.
La capitale gabonaise a également hérité d’un palais présidentiel à l’architecture très pompeuse à en juger par ses colonnes grecques, son marbre tout droit venu d’Italie et… son coût exorbitant de 800 millions de dollars !!! On pourra néanmoins se consoler sur ses plages qui bordent tout particulièrement les quartiers résidentiels de Tahiti et de la Sablière.
Les amateurs de tourisme urbain pourront également faire un saut à Port-Gentil, la deuxième ville du pays et le repère de très nombreux expatriés. Festive, cette ville, qui est située sur l’île Mandji, à quelque 144 km au sud-ouest de la capitale gabonaise, offre d’abord des plages magnifiques comme en témoignent celles de Cap Lopez et secteur Sogara Port-Gentil. C’est aussi un lieu peu avare en distractions : les boîtes, restaurants, bars et cafés y sont nombreux. Si vous devez vous y rendre à partir de Libreville, Port-Gentil n’est accessible que par avion ou voie maritime. Aucune route ne relie les deux principales villes du pays, ce qui en dit long sur l’état des infrastructures routières de la destination. C’est d’ailleurs l’un des points négatifs du Gabon. Il suffit donc de le savoir avant d’en prendre le chemin.
C’est aussi un pays que l’on visite en raison de ses lacs : située à proximité de Lambaréné, la région des lacs du Gabon, est délimitée entre les lacs du nord et les lacs du sud. Au cours de votre séjour, il vous faudra bien compter entre une demi-journée et une journée d’excursion pour venir à bout de l’ensemble de ces lacs, accessibles à l’aide de pirogues à moteur. Parmi ceux du nord, vous visiterez le DéguéUé, agrémenté de campements de pêche lors de la saison sèche. Il y aussi le lac Azingo, situé à la frontière de la réserve naturelle de Wonga-Wongué sans oublier le lac Gomé.
Côté sud, les lacs sont immenses à l’image du lac Evaro, demeure des populations à dominante myéné et où il vous sera possible d’apprécier les musiques et danses traditionnelles de ces peuples. Et si votre périple vous en laisse le temps et l’opportunité, vous pourrez découvrir en revenant du lac Evaro la mission protestante de Ngomo. Créée il y a plus de 100 ans cette mission fut abandonnée par les missionnaires lors de l’Indépendance du Gabon mais reste un lieu de souvenirs incontournable où vous pourrez notamment observer cinq édifices haut chacun de un étage et portant le nom de l’un des cinq continents.
Lors de votre séjour au Gabon, vous pourrez aussi vous rendre dans les principales villes du pays, en commençant par Libreville, sa capitale. Ville à la fois moderne et très onéreuse, Libreville peut s’enorgueillir de quelques monuments attractifs : les colonnes de l’Eglise Saint-Michel à N’kembo, comme l’immeuble du Musée national des arts et traditions, situé sur le boulevard du bord de mer et qui recouvre les masques traditionnelles du Gabon, méritent de figurer dans votre carnet de voyages.
La capitale gabonaise a également hérité d’un palais présidentiel à l’architecture très pompeuse à en juger par ses colonnes grecques, son marbre tout droit venu d’Italie et… son coût exorbitant de 800 millions de dollars !!! On pourra néanmoins se consoler sur ses plages qui bordent tout particulièrement les quartiers résidentiels de Tahiti et de la Sablière.
Les amateurs de tourisme urbain pourront également faire un saut à Port-Gentil, la deuxième ville du pays et le repère de très nombreux expatriés. Festive, cette ville, qui est située sur l’île Mandji, à quelque 144 km au sud-ouest de la capitale gabonaise, offre d’abord des plages magnifiques comme en témoignent celles de Cap Lopez et secteur Sogara Port-Gentil. C’est aussi un lieu peu avare en distractions : les boîtes, restaurants, bars et cafés y sont nombreux. Si vous devez vous y rendre à partir de Libreville, Port-Gentil n’est accessible que par avion ou voie maritime. Aucune route ne relie les deux principales villes du pays, ce qui en dit long sur l’état des infrastructures routières de la destination. C’est d’ailleurs l’un des points négatifs du Gabon. Il suffit donc de le savoir avant d’en prendre le chemin.
Que visiter au Gabon?
La réserve de Lopé est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1962 et fait également partie des aires protégées depuis les années 80. Ce site, accessible aussi bien par le train que la route, est sans aucun doute l’attraction touristique la plus importante du Gabon et offre des structures d’hébergement adaptées. La Région des lacs, à la condition de s’entourer des services d’un bon piroguier, fait également figure d’incontournable et se visite aussi en raison du contact direct avec les populations locales. Enfin, et même si ces villes n’ont pas le potentiel touristique de certaines de leurs voisines africaines, Libreville, comme Port-Gentil, présentent aussi des atouts, à l’image de leurs plages.
Art et culture au Gabon
Lors de vos vacances au Gabon, vous ne manquerez pas de remarquer l’importance des masques dans la culture du pays. Utilisés à l’occasion de différentes cérémonies ou événements de la vie, les masques sont propres à chaque ethnie. Par exemple, les masques Okuyi, complètement blancs sont utilisés dans la tribu Myénée à l’occasion de funérailles. De son côté, le masque Bodi, provient de l’ethnie Pové située dans la région de l’Ogooué-Lolo et il est porté par les hommes, le plus souvent le soir, et lors de la visite de personnalités importantes.
Spécialités gastronomiques au Gabon
La gastronomie gabonaise puise ses ressources dans des ingrédients de base à l’image de la banane plantain, le manioc, le piment ou encore l’aubergine africaine. Les produits de la mer sont également très sollicités dans cette cuisine, au croisement des différentes influences ethniques. Les mélanges de populations au cours des siècles ont néanmoins permis de créer quelques plats traditionnels à l’image de la boulette, une énorme boule de bananes plantain pilées ou encore le nyembwe, une sauce réalisée à base de purée de noix de palme que l’on associe généralement aux viandes ainsi qu’aux volailles, très appréciées par la population locale.